L’onglet Général de la boite de dialogue « Configurations pour l’ELS » permet de gérer les paramètres pour les barres et les surfaces.
Les « paramètres de vérification » sont divisés en plusieurs catégories.
Analyse des contraintes
Dans cette catégorie, vous pouvez spécifier l’analyse des contraintes à effectuer. L’analyse de la « Limite de la contrainte de l’acier σs » est activée par défaut.
Vérification de l’ouverture des fissures
Cette catégorie gère les paramètres pour la vérification de l’ouverture des fissures. Les « valeurs limites admissible pour l’ouverture des fissures selon la norme » sont prédéfinies. Vous déterminerez « automatiquement » le type de classe d’exposition assignée au composant. Vous pouvez également spécifier la valeur wk, max directement dans la liste.
Les « valeurs limites admissibles pour l’ouverture des fissure définies par l’utilisateur » sont également possibles. Cochez la case, puis spécifiez les valeurs limites pour les faces supérieure et inférieure des surfaces et des barres.
Les ouvertures de fissure en dehors de l’intervalle de 0,20 mm à 0,40 mm ne peuvent être spécifiées que si seule la « vérification avec calcul direct de l'ouverture des fissures » est active. Avec le calcul indirect de l'ouverture des fissures via le diamètre limite ou la distance limite, la vérification n’est possible que pour des ouvertures de fissure de 0,20 mm à 0,40 mm. Ainsi, si vous souhaitez calculer une valeur limite de l’ouverture des fissures < 0,20 mm, décochez au préalable la case « Vérification sans calcul direct de l’ouverture des fissures ».
La case « Vérification sans calcul direct de l'ouverture des fissures » vous permet de déterminer si la vérification est effectuée selon l’EN 1992-1-1, 7.3.3 en calculant le diamètre limite lim ds et/ou l’espacement maximal des armatures lim sl.
Une « vérification avec calcul direct de l’ouverture des fissures » selon l’EN 1992-1-1, 7.3.4 est également possible.
L’option « Résistance efficace en traction du béton au moment de la fissuration » vous permet de spécifier un facteur kct,eff,wk par lequel la résistance en traction du béton fctm est multipliée pour la vérification de l’ouverture des fissures.
De plus, vous pouvez activer la vérification de l'ouverture des fissures pour les éléments finis et les emplacements de barre où la contrainte du béton est σc,I,Ed ≤ fct,eff,wk.
As,min en fonction du type de sollicitation
En règle générale, une charge due à une contrainte, due par exemple à la dissipation de la chaleur d’hydratation, n’est pas directement représentée comme une charge dans le modèle. Néanmoins, le module complémentaire peut effectuer une analyse pour ce type de situation et un « calcul de l'aire d’armature minimale As,min » requise à cause du type de sollicitation.
Dans la catégorie « Répartition des contraintes dans la section avant la fissuration », vous avez le choix entre trois options.
- « Selon la charge définie » : Le logiciel a notamment besoin de la distribution des contraintes dans la section avant la formation initiale des fissures comme valeur d’entrée pour le calcul des armatures minimales As,min. Avec cette option, le logiciel analyse la distribution des contraintes à partir des combinaisons de charges existantes des situations de projet pour l’ELS, puis détermine le coefficient kc pour chaque élément ou position x. Ainsi, le coefficient kc peut varier entre 0,0 et 1,0.
- « Approche avec un sollicitation en traction pure » : En cas de charge en traction pure, le coefficient kc = 1,0 est appliqué à l’ensemble du composant.
- « Approche avec une sollicitation en flexion » : En cas de flexion ou de flexion avec effort normal, le coefficient kc = 0,4 est appliqué pour l’ensemble du composant.
Les possibilités de « disposition de As,min sur la barre » dépendent de la manière dont la détermination de la contrainte dans la zone de traction décrite ci-dessus est effectuée avant la formation initiale des fissures. Avec le paramètre par défaut « Selon la charge définie », seule l’option « Côté en traction » est disponible, car le logiciel détermine le côté en traction à partir de la charge et c’est uniquement là qu’il applique l’armature longitudinale minimale. Avec l’« approche avec une sollicitation en traction pure », l’armature minimale est répartie uniformément entre les « armatures supérieure (-z)/inférieure (+z) » des deux côtés de la barre. Si l’option « Approche avec une sollicitation en flexion » est activée, différentes options sont disponibles pour disposer l’armature minimale dans la section.
Pour la « disposition de As,min sur la surface », vous pouvez spécifier individuellement de quel côté de la surface les armatures minimales provenant du type de sollicitation doivent être fournies. Par défaut, les quatre directions d’armatures sont activées (voir l'image ci-dessus). Cependant, vous pouvez également appliquer l’armature minimale pour une certaine position ou direction uniquement.
Si vous cochez la case « Fissuration dans les 28 jours », vous pouvez ajuster la résistance en traction du béton au moment de la première fissuration avec le facteur fct,eff,As,min.
Pour en savoir plus sur les principes théoriques à ce sujet, consultez l’article technique Hypothèses sur la résistance efficace en traction en fonction de la détermination de l'armature minimale selon la DIN EN 1992-1-1 7.3.2.
Lors de la vérification selon la DIN EN 1992-1-1, l’option « 0,85 * As,min pour le béton à durcissement lent ». Il permet de réduire de 15 % l'aire d’armatures minimale déterminée.
Pour la DIN EN 1992-1-1, il est également possible de spécifier le « type de maintien ». Vous pouvez déterminer s’il existe un type de sollicitation interne ou externe à l'aide des options de la liste.
Cette spécification contrôle le facteur « k », qui est inclus dans la détermination de l’armature minimale, et donc la quantité d’armatures requise.
Vérification de la flèche
Le module complémentaire suit un « concept de calcul » pour la vérification : Si la case « Limite de la flèche » est cochée, le logiciel vérifie les composants par rapport aux valeurs limites admissibles et affiche un critère de calcul correspondant. Les conditions d’appui des composants jouent un rôle déterminant.
Dans la catégorie des « valeurs limites de flèche admissible », la valeur limite prédéfinie pour le vérification en situation de projet quasi-permanente est L/250 pour des « appuis des deux côtés » et avec Lc/100 pour un « appui sur un côté ».
Si vous cochez la case « Considérer la résistance du béton entre les fissures (effet de raidissement en traction) », la contribution du raidissement du béton à la traction entre les fissures est prise en compte dans la vérification de la flèche. Cet effet est également appelé « raidissement de traction » : Dans le cas de pièces fissurées en béton armé, les efforts de traction dans la fissure sont absorbés par les armatures seules, mais les contraintes de traction sont introduites dans le béton via la liaison (mobile) entre deux fissures. Ainsi, le béton contribue à la résistance aux efforts de traction internes, ce qui entraîne une augmentation de la rigidité du composant.
Dans le calcul analytique des déformations, l’endommagement de la section en béton à l’état fissuré est pris en compte à l’aide du coefficient de distribution ζ. Ce coefficient est déterminé automatiquement à partir de la situation de charge pour chaque élément ou position x. Cocher la case « Considérer la valeur minimale du coefficient de distribution » vous permet de spécifier une valeur minimale pour ζ, par exemple pour appliquer un « endommagement minimal » aux points avec transmission de moment nul qui ne résulteraient pas de la charge définie.
Détermination des armatures longitudinales
Cette catégorie est disponible pour la vérification selon la DIN EN 1992-1-1.
Cocher la case « Augmente l’armature longitudinale requise automatiquement pour le calcul de la situation de projet pour l’ELS » permet de contrôler si les armatures longitudinales doivent être vérifiées lors de la vérifications à l’ELS.
Si cette option est activée, le logiciel détermine l’armature pour la vérification à l’ELS en augmentant itérativement l’armature. L’armature porteuse requise pour absorber la charge de service spécifiée sert de valeur de départ. Le calcul des armatures se termine sans résultat si l’espacement sl des armatures longitudinales possibles atteint le diamètre de barre dsl, devenant ainsi incalculable.
Si vous décochez la case, l’armature requise n’est déterminée que pour la vérification à l’ELU.
Détection de l’état fissuré
Dans cette catégorie, vous pouvez déterminer si l’analyse des états de fissure doit être effectuée avec les combinaisons de charges individuelles ou l’enveloppe à partir de ces combinaisons.
Le calcul avec l'enveloppe raccourcit souvent le temps de calcul, mais peut conduire à des résultats moins économiques.