Ce modèle de matériau plastique orthotrope non linéaire permet le calcul et la vérification de la maçonnerie.
Une macro-modélisation de la maçonnerie est choisie comme approche de modélisation. Cela signifie que le comportement du matériau de construction maçonnerie, composé d’une combinaison de mortier et de briques, est affiché comme « flou » sur la surface.
D’après les publications de Lourenço (Lourenco 1996), le modèle de matériau composé de deux fonctions des surfaces d’élasticité (surface d'élasticité de Rankine Hill) a été implémenté. Dans le projet de recherche DDMaD, Numérisation du calcul de structures en maçonnerie, ce modèle de matériau a été examiné et développé, de sorte qu’une vérification similaire à l’Eurocode est effectuée dans le cas d'un calcul réussi.
Description des surfaces d’élasticité
Afin de pouvoir représenter un comportement de matériau réaliste, il est nécessaire de calculer les paramètres requis de la surface d’élasticité à partir des paramètres de matériau.
Définition d’une surface de Rankine
Une surface de Rankine est définie par trois paramètres essentiels :
- ft⊥ = fty Résistance en traction normale à l’interstice d’un appui
- ft||=ftx Résistance en traction parallèle à l’interstice d’un appui
- fvk0 = τxy Résistance au cisaillement à l’origine des coordonnées
Définition de la surface de Hill
Une surface de Hill est définie par quatre paramètres essentiels :
- fm⊥ = fmy Résistance en compression normale à l’interstice d’un appui
- fm||= fmx Résistance en compression parallèle à l’interstice d’un appui
- Résistance fictive au cisaillement à l’origine des coordonnées
- Résistance en compression biaxiale
Paramètres de la surface de Rankine Hill
Afin de pouvoir décrire de manière réaliste le matériau maçonnerie ou la combinaison mortier-brique dans le modèle de matériau, des paramètres supplémentaires α,β,γ sont nécessaires.